Honnêtement… rien ne me prédestinait à ça.
Je n’ai pas grandi avec, dans mon entourage, des femmes qui connaissent leur cycle, font des cercles ou simplement honorent le féminin..
Je n’ai pas toujours su trouver ma place parmi elles, c’était même plutôt l’inverse ; ça a été compliqué pour moi.
Et pourtant… me voilà.
Gardienne de cercle.
Je n’ai pas choisi ce chemin.
C’est lui qui m’a choisie.
Presque malgré moi, les expériences, les épreuves et les rencontres m’y ont conduite.
Aujourd’hui, j’accueille ce rôle avec humilité. Parce que même si c’est parfois inconfortable, je sens à quel point il est juste. J’ai confiance.
Être gardienne de cercle, ce n’est pas “savoir mieux que les autres”.
C’est accepter de protéger un espace, d’y veiller comme on veille sur un feu.
Un feu qui appartient à toutes celles qui osent franchir le cercle.
Et c’est ça qui, finalement, me plaît.
Même dans mes doutes, même dans mes maladresses, il y a toujours cette évidence : je suis exactement là où je dois être.
Parce que les cercles guérissent. Parce que, ensemble, nous rallumons des parts de nous qu’on croyait perdues 
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Morgane Verschoren
Tan’ir Völva 
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