Derrière cette question simple, il y a des semaines de chaos.
Ce nom ne m’est pas venu dans la légèreté d’un brainstorming.
Il est né dans le feu, au fond de mes entrailles.
Dans mes pleurs, dans mes danses, dans le son du tambour…
Dans les silences partagés avec Antoine, dans les discussions tendues, dans le doute de trop chercher, ou de ne pas être prête à trouver.
Je voulais un nom qui ne soit pas juste joli ou vendeur. Je voulais un nom qui porte mon histoire, ma lignée, ma mission.
Et c’est Tan’ir Völva qui est remonté des profondeurs.
𝑻𝒂𝒏 – 𝑳𝒆 𝒇𝒆𝒖, 𝒆𝒏 𝒄𝒆𝒍𝒕𝒆.
Celui de ma lignée maternelle. Celui qui chauffe le chaudron, éclaire les ténèbres et consume les masques. Le feu primal, celui des bardes, des druides, des mères-guerrières.
’𝒓 – 𝑳’𝒆́𝒕𝒊𝒏𝒄𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒓𝒆́𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏.
L’espace sacré entre ce qui me précède et ce que je choisis de créer. Le fil que je tisse, avec mes mots, mes mains, mes tambours.
𝑽𝒐̈𝒍𝒗𝒂 – 𝑳𝒂 𝒗𝒐𝒚𝒂𝒏𝒕𝒆 𝒏𝒐𝒓𝒅𝒊𝒒𝒖𝒆.
Celle qui marche entre les mondes. Celle qu’on consultait jadis avant les batailles. La gardienne des visions. La sorcière qu’on redoute parce qu’elle sait.
Elle représente ma lignée paternelle, mais aussi la posture que je choisis d’incarner : entre le visible et l’invisible, la voix et le silence, la chair et l’âme.
𝑻𝒂𝒏’𝒊𝒓 𝑽𝒐̈𝒍𝒗𝒂, c’est un pont entre mes origines.
Un feu celte sous la brume nordique.
Une femme qui descend dans la cendre pour retrouver son or.
C’est une promesse faite un soir de Lughnasadh, dans un cercle de femmes, liée à la médecine du cacao et devant la sororité.
C’est un lieu intérieur.
Un seuil où tu peux tomber le masque, déposer l’armure, te souvenir de qui tu es.
Pas une femme parfaite.
Mais une femme vivante. Brute. Instinctive. Reliée.
Ici, dans cette Tanière…
On ne vient pas faire semblant.
On vient pour renaître. ![]()
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